L'Ancien langage est une langue que tous les habitants peuvent parler en Alagaësia. Ce langage a eu de graves conséquences par la suite car il a causé la destruction de ses créateurs, le Peuple Gris. Après cela, les Elfes et Nains furent les seuls peuples à savoir la parler. Plus tard, les Humains ont été capables de parler l'ancien langage.
Description[]
Sa particularité est qu'il permet d'exprimer la véritable nature des choses rien qu'en prononçant le mot qui les désigne. Si on connaît les mots correspondants, on obtient une parfaite maîtrise de la chose en question. Les mots de ce langage sont appelés « vrais noms ».
Quiconque est capable de parler ce langage est incapable de mentir. Il est également utilisé pour lancer des sorts ou prononcer des serments. Cependant, le sens de ses mots peuvent changer si un magicien connaît le vrai nom de l'ancien langage lui-même.
Il est impossible de briser un serment prononcé en ancien langage ou de mentir en usant de celui-ci.
Prononciation[]
Ayant été mis en place par un auteur anglophone, la prononciation de l'Ancien langage s'inspire quasi exclusivement de celle de l'anglais. L'Ancien langage dispose de son propre alphabet, appelé Liduen Kvaedhí, composé de glyphes, dont seulement quelques uns ont étés créés par Christopher Paolini, les symboles du Yawë ou de Brisingr en faisant partie. Dans les livres, l'Ancien langage s'écrit à partir de 24 des 26 lettres de l'alphabet latin.
Voyelles[]
Au nombre de 6, les voyelles de l'Ancien langage peuvent arborer plusieurs prononciations en fonction de leur position dans le mot mais également de la présence ou nom d'accent et de la présence ou non d'une seconde voyelle à côté.
Sans accent aigu[]
En absence d'un accent aigu, la prononciation de la majorité des voyelles change en fonction de la position de ces dernières dans le mot :
- La lettre "a" lorsqu'elle est placée au début ou au milieu d'un mot se prononce /ɑː/ (voyelle ouverte postérieure non arrondie), tandis que lorsqu'elle se trouve à la fin d'un mot, elle se prononce /ʌ/ (voyelle mi-ouverte centrale non arrondie).
- La lettre "e", se prononce /ɛ/ (voyelle mi-ouverte antérieure non arrondie), comme dans le mot "bête". En revanche si elle est placée avant un "a', un "o", ou un "u", elle se prononce /iː/ (voyelle antérieure fermée non arrondie longue) similaire au "si" français. Notons que dans ce cas, sauf si elle a été modifiée, la voyelle qui suit garde sa prononciation normale.
- La lettre "i", se prononce /ɪ/ (voyelle antérieure presque fermée non arrondie), qui se rapproche le plus du "si" français. En revanche, si elle est placée avant un "a', un "e", ou un "o", elle se prononce /iː/ (voyelle antérieure fermée non arrondie longue) similaire à un "si" français. Notons que dans ce cas, sauf si elle a été modifiée, la voyelle qui suit garde sa prononciation normale.
- La lettre "o" se prononce /ɔ/ (voyelle mi ouverte, postérieure, arrondie), comme dans le mot français "tonne".
- La lettre "u" se prononce /u:/ (voyelle fermée, postérieure, arrondie et longue), comme dans le mot français "loup".
- La lettre "y", lorsqu'elle est placé en milieu de mot, se prononce /aɪ/ (identique à une diphtongue composée d'une voyelle ouverte antérieure non arrondie [a] et une semi-voyelle fermée antérieure non arrondie [ɪ]), comme dans le mot anglais "by".
Avec accent aigu[]
Dans certains mots de l'Ancien langage, il est possible de trouver des voyelles inscrites avec un accent aigu. L'ajout de cet accent va donc modifier la prononciation de ces lettres et ce qu'elle que soit la position de la voyelle dans le mot :
- La lettre "á" se prononce [æ] (voyelle ouverte, antérieure, non arrondie), comme dans le mot anglais "map" ([mæp]).
- Les lettres "é" et "í" se prononce se prononce /iː/ (voyelle antérieure fermée non arrondie longue) similaire au "si" français.
- La lettre "ó" se prononce [uː] (voyelle fermée, postérieure, arrondie et longue), comme dans le mot anglais "boot" ([buːt]).
- La lettre "ú" se prononce [ʌ] (voyelle mi-ouverte, postérieure, non arrondie), prononciation similaire à celle du mot "lung" ([lʌŋ])
Avec un tréma[]
Une autre possibilité, à laquelle peuvent être confrontées les voyelles en Ancien langage, concerne l'ajout d'un tréma. Cette ponctuation confère une prononciation encore différente à ces voyelles :
- Les lettres "ä" et "ë" se prononcent [eɪ] comme dans les mots anglais "date" ou "bay".
- La lettre "ï" se prononce /aɪ/ comme dans le mot anglais "light" (/laɪt/).
- La lettre "ö" se prononce /ɔː/ (voyelle mi-ouverte postérieure arrondie, similaire au "o" long en anglais britannique) comme dans le mot anglais "saw" (/sɔː/) ou dans le terme "Eragön", dans son écriture elfique (/ɛˈraɡɔ:n/).
- La lettre "ü" se prononce /u:/ (voyelle postérieure arrondie longue) comme dans le mot anglais "food" (/fuːd/).
Cas des doubles ou triples voyelles[]
Dans certains, mots de l'Ancien langage, il n'est pas rare d'observer une double voyelles. En ce qui concerne la prononciation de ces types d'écriture grammaticale, il est nécessaire de tenir compte de trois cas différents. Premièrement, si il n'y aucune accentuation sur l'une des deux voyelles, alors c'est qu'il s'agit d'une diphtongue (Voir la section Diphtongues sur ce sujet). Deuxièmement, si il y a un accent (quel qu'il soit) sur la première voyelle, alors cette première voyelle voit sa prononciation changer tandis que la seconde voyelle retourne à sa prononciation d'origine (comme si elle était seule). Par exemple le mot "äenora", signifiant (Ancien langage Vaste, large), se prononce [aɪ ɛ nɔːr ə] et non [aɪ nɔːr ə], cas où il n'y a pas de tréma sur le "a". Enfin, si l'accent est placé sur la seconde voyelle, la première voyelle ne retourne pas à sa prononciation d'origine, mais va maintenir la prononciation qu'elle aurait du avoir dans la diphtongue. Ainsi, le mot "guliä", signifiant (Ancien langage Chance), se prononce /ˈɡuːliˌeɪ/, et non /ˈɡuːlɪeɪ/, prononciation effective si le "i" avait reprit sa prononciation d'origine.
Une dernière subtilité, liée à l'utilisation des voyelles dans l'Ancien langage, est l'existence de mot pouvant s'écrire avec 3 voyelles, tel que le terme "aiedail", qui signifie (Ancien langage Étoile du matin).
Consones[]
L'Ancien langage possède les même consones que l'alphabet latin, à l'exception du "q" et du "x", soit un total de 18 à 19 lettres. À l'instar des voyelles, certaines consones voit leur prononciation changer en fonction de sa position dans le mot :
- La lettre "j", lorsqu'elle est placé au milieu d'un mot se prononce /j/ (exemple du mot yaourt qui se prononce /ja.uʁt/). Nous pouvons prendre l'exemple du mot "dvelja", signifiant (Ancien langage Retarder), et qui se prononce /dvɛl.jə/.
- La lettre "j", lorsqu'elle est placée au début d'un mot se prononce /ʒ/ (exemple du mot joute qui se prononce /ʒut/). Nous pouvons prendre l'exemple du mot "jierda", signifiant (Ancien langage Brisser), et qui se prononce /ʒɪər.də/.
- La lettre "y", lorsqu'elle est placé en début de mot se prononce /j/ (exemple du mot yaourt qui se prononce /ja.uʁt/). Nous pouvons prendre l'exemple du mot "yawë", signifiant (Ancien langage Lien de confiance), et qui se prononce /jɑːweɪ/.
Diphtongues[]
Tout comme le latin et le grec ancien, les voyelles de l'ancien langage sont sujettes à des diphtongues, c'est à dire une combinaison de deux voyelles successives contenue dans la même syllabe, laquelle voit le son glisser d'une voyelle à l'autre. Les diphtongues sont donc caractérisées par une transition auditive distincte entre les deux voyelles, contrairement à une voyelle longue ou une voyelle simple qui maintiennent un son uniforme. Ainsi nous retrouvons les diphtongues suivantes :
- Les sons "ae", "ai", "aí", "ay", "ey" se prononcent [eɪ] comme dans les mots anglais "date" ou "bay". La première partie de la diphtongue, [e], représente le son d'une voyelle proche du "é" français tandis que la seconde partie de la diphtongue, [ɪ], est un son de voyelle plus court qui se rapproche de "i" anglais tel qu'on le retrouve dans le mot "bit".
- Le son "au" se prononce [aʊ] comme dans le mot anglais "out". La première partie de la diphtongue, [a], correspond à une voyelle "a" ouverte que l'on retrouve dans le mot "cat", tandis que la seconde partie de la diphtongue glisse vers la voyelle arrondie [ʊ] que l'on retrouve dans le mot "put".
- Le son "oi" se prononce [ɔɪ]. La diphtongue débute par un "o" postérieur mi ouvert arrondi, [ɔ], que l'on retrouve dans le mot "porte" et glisse vers un "i" antérieur fermé non arrondi, [ɪ], similaire à celui que l'on entent dans le mot "lit".
- Le son "ui" se prononce [juː]. La diphtongue débute par une semi voyelle, [j], similaire au "y" que l'on retrouve dans le mot "you", suivi d'une voyelle longue fermée postérieure arrondie, [uː], que l'on retrouve dans le mot "food".
Autres caractéristiques[]
Conjugaison[]
Par défaut, tous les verbes en Ancien langage, sont au présent. Ainsi "älfr ach thornessa", qui signifie littéralement (Ancien langage Il faire cela), sera traduit par (Ancien langage Il fait cela). Le passé, quel qu'il soit, est formé par l'ajout soi du suffixe "í" soi du suffixe "o" :
- Le "í" s'utilise lorsque le verbe se termine, au présent, par toutes les voyelles et consones à l'exception du "r" et du i. Dans le cas où la forme présente se termine par un "á" alors l'ajout du suffixe "í" entrainera la suppression de l'accent aigu sur le "a".
- Le "o" s'utilise lorsque le verbe se termine, au présent, par un "r" et un "i" avec ou sans accent. Dans ce dernier cas, le "o" remplace le "i".
Enfin le futur se forme en ajoutant le terme "weohnata", une sorte d'auxiliaire entre le sujet et la forme présente du verbe. Connaissant ces principal règle, prenons l'exemple du verbe "faire"c:
Il existe des exceptions à ces règles comme pour ce qui concerne la conjugaison du verbe "être" qui est la suivante :
Il est important de noter qu'à l'instar du Latin, il n'est pas conventionnel de marquer le verbe être, lorsqu'il est conjugué à la première personne du singulier (je suis), sauf si l'absence de ce dernier peut porter atteinte à la compréhension de la phrase. Ainsi, s'il n'est pas marqué, il est tout simplement sous entendu par les interlocuteurs. Nous écrivons donc "Eka fricai un Shur'tugal" (littéralement (Ancien langage Je ami et dragonnier)) mais qui sera traduit par (Ancien langage Je suis un ami et un dragonnier).
L'Ancien langage, ne possède de forme distincte pour le participe passé de ses verbes. Ainsi , lorsqu'un verbe est écrit sous sa forme passé, peut être interprété comme étant au participe passé. la différence se fera en fonction du sens de la phrase.
L'Ancien langage ne possède pas non plus de participe présent comme en français ou en anglais ("en marchant"/"walking"). Ainsi alors qu'en français, nous dirions "En sortant de sous la tente, Eragon voit Saphira, l'Ancien langage dirait plutôt "Comme il sort de sous la tente, Eragon voit Saphira".
Adjectifs[]
La formation des adjectifs, en Ancien langage est une affaire délicate qui donne lieu à trois possibilités différentes.
Premièrement, certains mots sont des adjectifs qui peuvent être utilisé comme de simple mot comme dans la phrase "Le bon, la brute et le truands se rendent dans le même hôtel." Nous pouvons prendre l'exemple de "vandr", (Ancien langage Mauvais), qui peut être utilisé comme un simple nom et qui ne dérive d'aucun nom commun en particulier. Dans ce cas précis, qu'il soit utilisé en tant qu'adjectif ou en tant que nom, il ne subira aucune modification orthographique.
Dans le deuxième cas, il est possible que l'adjectif soit un mot unique et parfaitement distinct du nom qui s'en rapproche. En français, la grande majorité des adjectifs dérivent d'un nom commun, comme par exemple l'adjectif "poétique", qui dérive du nom "poète". Toutefois, en Ancien langage, nous avons le terme "skald", qui signifie (Ancien langage Poète), très différent du terme "kvaedí", signifiant (Ancien langage Poétique).
Enfin le troisième cas, qui est sans doute le plus simple à comprendre et à mettre en place, consiste à modifier l'avant-dernière voyelle du nom et de la remplacer par un "u". Nous pouvons prendre l'exemple du terme "celöbra", signifiant (Ancien langage Honneur), et qui se transforme en "celubra", qui signifie (Ancien langage Honorable).
Il existe tout de même des exceptions à cette règle. Tout d'abord, si la voyelle sui doit être modifiée est déjà un "u", alors elle se transforme en "ú". Ensuite, si le nom se termine par un "r", autre que celui qui apparait dans le suffixe "ar", alors c'est la dernière voyelle qui est transformée en "u". Dans le cadre où le nom n'a que deux voyelle, c'est également la dernière qui est transformé en "u". Enfin si le nom ne possède qu'une seule syllabe et donc une seule voyelle, dans les cas ne respectant pas la règle précédente, et bien c'est cette unique voyelle qui est transformée en "u". Ainsi, le nom "brisingr", signifiant (Ancien langage Feu), donnera "brisungr", signifiant (Ancien langage Ardent), le nom "beor", signifiant (Ancien langage Ours), donnera "beur", signifiant (Ancien langage Oursien), et le nom "skul", signifiant (Ancien langage Écaille), donnera "skúl", signifiant (Ancien langage Écailleux).
Affixes[]
Un affixe est un élément linguistique qui s'ajoute à un mot pour en modifier le sens ou la fonction. Il joue un rôle crucial dans la formation des mots dérivés et permettent d'enrichir le vocabulaire en créant de nouveaux mots à partir de racines existantes. Dans l'Ancien langage, les deux types d'affixes exclusivement utilisés sont les préfixes et les suffixes.
Préfixes[]
Les préfixes sont des éléments linguistiques qui se placent devant un mot de base pour former un mot dérivé. Leur utilisation permet de modifier le sens du radical de base sans changer sa catégorie grammaticale :
- "äf-" : ce préfixe permet d'ajouter une connotation négative au radical. Par exemple le mot "taka", signifiant (Ancien langage Prendre), donne, avec l'utilisation de ce préfixe, "äftaka" qui signifie (Ancien langage Voler).
- "eld-" : ce préfixe permet de transformer un mot en un agent d'action. Par exemple, le terme "ethgrí", qui signifie (Ancien langage Invoquer), donne, avec usage du préfixe, "eld ethgrí", signifiant (Ancien langage Invocateur). Notons que ce préfixe n'est pas rattacher au radial qu'il modifie (présence d'un espace). Toutefois la prononciation des deux termes se fait en une seule fois (sans silence).
- "o-" et "u-" : ces préfixes permettent d'exprimer la négation vis-à-vis du radical employé. Ils sont assimilables aux préfixes français "dis-" et "in-/im-".
Suffixes[]
Les suffixes sont des éléments linguistiques qui se placent à l fin d'un mot de base pour former un mot dérivé. Contrairement aux préfixes, les suffixes entrainent souvent, une modification de la catégorie grammaticale du radical :
- "-ar" : ce suffixe permet de former le pluriel des mots lorsque ces derniers se terminent par une consonne. Notons que lorsqu'un mot se termine par un "r", il suffit simplement de placer un "a" avant la dernière lettre pour former le pluriel. Ainsi le terme "älfr", signifiant (Ancien langage Il), donnera "älfar" et non "älfrar". De plus, si le "r" est précédé par une voyelle, on utilise le suffixe "-ya". Il existe quelque exception ou ce dernier suffixe peut être utiilisé, comme par exemple le mot "daert", signifiant (Ancien langage Dard, Lance), et qui donnera "daertya". Notons toutefois que ces exceptions sont tellement peu nombreuses en Ancien langage, qu'il est nécessaire de les connaître afin d'éviter de faire une erreur. Enfin ce suffixe "-ya" est également utilisé pour les mots se terminant par une voyelle. Par exemple le mot "älfa", signifiant (Ancien langage Elfe), donnera "älfya".
- "-s" : ce suffixe permet de transformer un nom en sa forme possessive. Il est important de noter que si le radical se termine par un "í", la lettre perdra son accent aigu. Nous pouvons prendre l'exemple de "kalfí", signifiant (Ancien langage Jambe), et qui se transforme en "kalfis", signifiant (Ancien langage Ma jambe).
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